rencontre[pv maria]

12h30

Pause déjeuner bien méritée pour la belle métisse de titulaire en pédiatrie qu’était Maria Montgomery. Petite sœur adoptive de la célèbre Addison Montgomery Sheperd. Elle n’avait pas eu une minute à elle depuis son arrivée à l’hôpital. Sauf si, bien sûr, on peut compter la petite rencontre qu’elle avait faite, d’une infirmière Clara Kane, dans les ascenseurs, qui lui avait permis de passer un moment agréable et changeant de ce qu’elle pouvait vivre d’habitude en ces lieux.

Saluant un dernier patient, elle s’empressa d’ôter sa blouse, et de se diriger vers les vestiaires. Manière de s’asseoir quelques secondes, prendre un peu l’air, faire le vide pour après allez manger ! Car mine de rien, l’estomac de la belle commençait à lui être douloureux.

Ouvrant la porte et ne prenant pas la peine de la fermer délicatement, celle-ci se claqua férocement. Elle posa son dos contre un vestiaire qui n’était même pas à elle se passe une main dans les cheveux et sur le front, mal de crâne léger mais qu’il ne fallait pas laisser passer. Elle prit une boîte de cachet qu’elle avait dans une des poches de son jean bleu brut, près du corps, soulignant à merveille les formes féminines et généreuses de la belle plante.

Soudainement la porte s’ouvrit à nouveau, claqua de plus belle et un bel homme, d’une carrure imposante tant sa musculature était divine, blond, aux cheveux rasés, et d’apparence fatigué fit son entrée dans les vestiaires.

Il semblait tracassé par quelque chose il crachait quelques mots que Maria n’arrivait pas à comprendre, instinctivement, elle s’avança vers lui d’un pas lent et s’asseyais à ses cotés, et d’une voix interrogatrice, douce par naturelle …

Mauvaise matinée nan ?

Leurs regards se croisèrent enfin, elle lui sourit, il fit de même….

De toute évidence bien énervée, le bel homme ne fit pas attention à la petite question de Mary. Durant quelques secondes, un petit blanc vint s’installer entre les deux médecins, avant que celui-ci ne réagisse et sembla soudainement un peu gêné de sa réaction, bien qu’encore visiblement énervé.

Il avait les idées brouillonnes, enfin c’est ce qu’en déduisait Mary, il semblait réellement attristé et touché de plein fouet par quelque chose qui l’avait contrarié, si Maria l’aurait connue un peu plus, elle se serait empressée de lui demander ce qu’il n’allait pas. Mais ce n’était que leur première rencontre, et à part passer pour une acharnée trop curieuse, il ne valait mieux pas qu’elle lui demande !

Il lui proposa, indirectement, d’allez manger avec elle, elle sourit, cette petite invitation confirmait qu’elle ne le dérangeait pas. Avant de lui répondre, Maria le laissa s’enlever sa blouse, et elle put apercevoir son nom « Mathys Mc Burry, interne aux urgences ». Son tee shirt laissait apparaître une musculature des plus parfaites, Maria ne put s’empêcher de « mater » vite fait, bien fait.

Puis, elle se leva à son tour, et d’une voix toujours aussi sereine et enjouée :


Maria Montgomery, titulaire en pédiatrie. Enchantée, Mathys … interne aux urgences. J'allais manger aussi ^^

Lui dit elle en lui faisant comprendre qu’elle avait vue son nom, elle rit de cette petite anecdote, ils s’échangèrent une franche poignée de main….

Mary fit de même à son tour, fermant son casier après y avoir rangé sa veste de titulaire en pédiatrie qu’elle était. Elle laissa paraître donc une tenue class et décontracté à la fois.
Un pull noir à col roulé, très fin, tout ce qu’il y’as de plus sexy et félin, accompagné par un pantalon blanc en soie, près du corps et des ballerines noires au top de l’élégance. Elle était radieuse et faisait très attention, involontairement à son image, ou plutôt son style vestimentaire. Car elle n’était absolument pas quelqu’un de superficielle et matérialiste.

Il avait semblait remarqué le fait que Mary le mate quelques instants, mais la belle métisse n’y fait guère attention, tant pis, ils étaient tout deux majeurs et vaccinés et cela ne voulait pas forcément dire grand-chose, elle reconnaissait juste la forte présence physique et masculine de Mathys, qui était quelqu’un de très beau physiquement parlant et qui semblait d’une générosité sincère vu qu’il l’invitait à partager le repas du midi avec elle. Elle accepta volontiers, cela lui éviterait de manger seule face à ses questions de broutilles et elle pourrait partager un moment tranquille de détente.

Avec plaisir.

Le jeune homme afficha un large sourire sincère, dévoilant ainsi l’un de ses plus beaux atouts charmeurs, car en effet, il avait un sourire des plus ravageurs et admirable. Bref, il reprit le cours de la discussion, ne laissant guerre le temps à Maria de se laisser absorber, une fois de plus par ce physique d’étalon et enchaîna une multitudes de questions pour finalement apparaître gêné de s’être autant laissé allé dans cet « interview rencontre », si l’on pourrait qualifier ainsi la démarche de Mathys.

Il lui demanda si Maria connaissait les titulaires de l’hôpital. A vrai dire … Non, Mary n’en connaissait que très peu. Elle ne s’était pas foncièrement attardée sur une rencontre avec des gens d’un même statut qu’elle au sein de l’hôpital, elle s’en foutait. Même si elle avait fiat récemment la connaissance d’une jeune femme avec qui elle avait énormément sympathisé en la personne de Sandra Martin, titulaire aussi. Donc si on faisait le compte, c’était plus non que oui.

Non, je n’ai rencontré que très peu de titulaires. Je les connais de noms, de réputations et pour leur avoir vite fait parler …

Elle sourit. Et reprit, pour répondre à d’autres questions.

Cela va faire quelques mois que je travaille ici. Je m’y suis fait une petite place douillette que je compte garder pour un long moment ! Je suis venue habiter à Seattle, dés que j’ai trouvé l’emploie, donc cela va faire quelques mois …

Chose que Maria pouvait désormais dire, même s’il y’as encore quelques semaines, elle n’était plus à l’hôpital et l’avait quitté pendant une période de deux mois, pour se ressourcer psychologiquement et physiquement après avoir appris qu’elle ne pourrait, sans doute, jamais mettre un enfant au monde, un choc pour cette titulaire en pédiatrie qui adorait les enfants.

Il rougit, s’excusant donc de lui avoir posé autant de questions, et Mary afficha un sourire radieux, une petite pointe de gêne car il était évidemment, très craquant de le voir se comporter ainsi et le surprit en lui posant les mêmes questions.

Et vous ? Ca fait longtemps que vous travaillez ici ? Vous habitez ici ?

Elle rit, lui faisant comprendre qu’elle aussi était assez curieuse.

Voyez, il n’y a pas que vous qui êtes curieux ! ^^

Mathys avait mis en place entre lui et Mary une ambiance conviviale et amicale. Il l’avait directement tutoyer alors qu’ils ne se connaissaient ni d’Adam ni d’Ève, et pour tout dire, Mary avait énormément apprécié cette démarche profondément naturelle, et ainsi, elle ne se sentait pas aussi vieille qu’une femme âgée d’une soixante d’années. Non, bien qu’il soit forcément plus jeune qu’elle, étant interne, et elle titulaire, ils n’avaient pas beaucoup d’années de différences sûrement. D’autant plus que Mary était une titulaire très jeune, a peine 32 ans, approchant des 33 ans. Ce qui ne faisait pas d’elle, a proprement parlé d’une « vieille branche ».

Le jeune homme semblait vraiment intimidée par la présence de la belle métisse qui, pourtant, n’essayait en rien de l’intimider, se comportant d’une manière naturelle et décontractée, bien qu’un peu gênée de l’avoir regarder de haut en bas, presque bouche bée, tout à l’heure. Peut être était il sous le charme de cette titulaire qui lui était encore inconnue ? Qui sais !

Il lui demanda comment elle trouvait la ville, et Mary répondit instinctivement, un petit « bien, tranquille » ! Assez directe et court, mais c’était réellement ce qu’elle pensait ! Loin de la suractivité de New York ainsi que de sa surpopulation !

Puis elle écouta attentivement parlé un peu de lui, ancien habitant de Chicago, aujourd’hui partageant un studio avec sa titulaire ! Un petit « tilt » vient effleurer l’esprit de Mary qui ne pu s’empêcher d’avoir une idée derrière la tête. Sortait-il avec elle ? Les relations « Interne / Titulaire » au sein de l’hôpital était excessivement mal vue, du moins, c’est ce qu’avait dit Miranda, chef de service, à Mary. Et apparemment, à la vue des nombreux ragots qui circulaient dans les couloirs de l’hôpital, c’était bel et bien vrai ! Puis il vint rajouter une phrase pleine de bon sens ne pouvant s’empêcher de rire, il n’en tirait aucun profit !

*Heureusement pour lui*

Vint à penser Mary, si Miranda l’avait appris, il aurait été sûrement tué sur le champ ! Comme se serait amusé à le dire les titulaires de la dites « Tyran », bien que Maria soit l’une des rares personnes à ne pas la considérer comme tel. Bref, elle replongea son attention dans la conversation, et Mathys aguicha Maria avec la curiosité ! Elle pouffa de rire à son tour, se sentant quelque peu gênée d’avoir éclaté ainsi !

Rhoo … je sais c’est un vilain défaut ! Mais je dois dire que depuis toute petite j’ai la fâcheuse tendance à un peu tout vouloir savoir … ! Je m’étais calmé mais en venant ici …

Elle marqua une pause, le temps de se détacher les cheveux, pour les laisser tomber le long de dos, certains s’arrêtant sur ses épaules, ouvrir son casier et ranger son « chichi ». Avant de reprendre …

En venant ici, tellement cela parle de tout et n’importe quoi, je dois dire que j’en ai entendue des choses ! Sauf que je ne suis pas du genre à tout répéter et colporter des rumeurs à droite à gauche, je trouve cela malsain … Et vous ? Enfin toi vue que l’on se tutoie !

Lui demanda t-elle sourire aux lèvres et nouveau petit rire …

Le jeune Mathys vint lui raconter des petites anecdotes d’enfance qui fit renaître en Mary une tonne de bons, comme de mauvais, souvenirs. En effet, Maria n’avait pas eu une enfance commune, de part son adoption vers l’âge de ses 10 ans. Mais entre sa naissance et sa dixième année, elle avait voguée entre multiples orphelinat, rencontré beaucoup d’enfants orphelins, sympathisés avec certains, ou elle avait également vécue des moments d’isolements et de tristesse profonde. Et c’est la qu’elle se dit à nouveau, ô combien elle avait eu de la chance de croiser la famille Montgomery sur son chemin.

Et ô combien Mathys devait être heureux de pouvoir encore parler d’aujourd’hui de lui et ses frères et sœurs, petits, se chamaillant pour un tout et pour un rien … D’ailleurs, on pouvait voir dans la lueur des yeux du beau blond, un soupçon de fierté mais aussi de nostalgie rien qu’au fait de prononcer haut et fort « frères » et « sœurs ». Sans doute, lui aussi, n’avait que très peu de temps pour les voir. Chose que Maria pouvait comprendre vu que c’était la même chose pour elle. Et pour couronner le tout, sa sœur aînée travaillait pourtant dans le même hôpital qu’elle, mais cela faisait deux semaines qu’elle ne l’avait pas croisé ! Un comble !

Puis Mathys vint à lui dire une phrase tellement vrai, parfois il fallait savoir tenir sa langue, Mary partageait entièrement son avis vue que c’est ce qu’elle faisait à longueur de journées travaillant dans cet hospice ^^

Oh moi je sais qu'au bout d’un moment, je n’y prête même plus attention aux ragots … De temps à autre, pour passer le temps …

Elle rit de plus belle, enleva sa chemise de titulaire et ferma son casier une bonne fois pour toute avant de se rassoire sur le banc.

La faim se fit sentir, les ventres gargouillaient de toute part, et les deux jeunes compères se jetaient des regards énigmatiques et gênés à la longueur des secondes qui passaient. Maria voulut se lever et dire grand et fort « oui allons manger ! » mais ce n’était pas sans compter son biper d’enfer qui vint troubler cette agréable discussion.

Un bip bip bip bip bip incessant et interminable pour l’ouie fragile de la belle métisse ! Elle grincha quand elle su qu’elle avait une urgence de dernière minute ! Et le repas dans tout sa ? Elle allait devoir se dessécher sur place ? Ce serait sans doute une épave une fois sa journée terminée.

Profondément désolée, d’ailleurs son visage et sa voix le démontraient parfaitement, Mary s’excusa de ne pouvoir l’accompagner et donc de décliner son offre.

Je suis désolée Mathys … ça seras pour une autre fois, le travail le travail …

Dit elle dans un soupir affichant tout de même un sincère sourire au jeune homme avant de partir des vestiaires et de se rendre à l’étage de son service …