Sur le seuil de la porte. Sur le seuil de la mort (libre)

Invité

- On perd le coeur! On le perd!

Hurlent deux ambulancier pencher sur le corps d'une jeune femme dans un ambulance qui parcours la distance entre un quartier pauvre de Seattle et l'hôpital général de Seattle. Au chevet de la jeune femme, il y a un garçon de quatorze ans qui panique à la mention de cette possible disparition de sa soeur.

- Non! Pas ma soeur! Accroche-toi Mina! T'a juré de ne pas me laisser seule avec père. T'a juré de ne pas faire comme maman! De te battre! Abandonne-moi pas!

Dans son semi-coma, Mina Lee serre lentement la main de Clairance en essayant de le rassurer. Elle ne ferait pas comme leur mère. Elle ne laisserait pas la mort l'emporter. Elle préfèrerait mille fois vivre. La douleur transperce sont corps en entier. Elle s'en veut tellement d'être sortie dehors après 22 heures. Elle sait que les rues de son quartiers ne sont pas sure pour une femme. Encore moi quand cette femme est danseuse nue dans un bar et que sa mère n'est plus la pour prendre soit de ses 8 frères et sœurs.

La scène est bonne pour un feuilleton télévision. Mais la réalité est tellement plus dure à tolérer. Mina est emmuré dans un lourd silence. La jeune femme est en route pour l'hôpital qu'elle le veuille ou non. Elle s'en serait relever toute seule... Elle en était sur. Elle s'était toujours relever toutes seule de tout ce qu'elle avait vécu. Le suicide de sa mère, son premier viol, sa première danse, l'inseste de son beau-père.

Elle vient de subir un viol et d'être battue, mais la jeune femme s'accrochait. Entre eux les deux ambulanciers qui se sont finalement calmer parce que le pouls de Mina a repris un rythme plus ou moins normal et Clairance qui l'implore de ne pas l'abandonner et de s'accrocher en priant les dieux de ne pas lui voler sa soeur ainée, Mina a une pensée pour ses petits frères et sœurs qui sont sous la garde de la voisine du dessous.

La danseuse nue soupçonne le piètre état de son corps. Elle entend parler de fracture ouverte, de tromatisme, d'ecchymose et de sang. Elle déteste tout ses mots. Et puis il y a ses mots qu'elle ne comprends pas. Après tout. Elle a beau être majeure, elle n'a compléter que son troisième secondaire.

Elle sent que le brancard est soulever... ils sont à destination. Elle ne peux rien voir. Il y a du sang qui coule de son nez et ses yeux sont tuméifiés. Mais elle sent les mouvements et n'arrive pas à respirer sans avoir plus mal. Elle sent que l'on entre à une place plus chaude. On est à l'intérieur, sa tête est immobilisé sur le branchard. Elle entends les deux ambulanciers discuter avec quelqu'un.

Invité

Merwan avait été appelé en urgences pour une jeune femme. Il s'appretai a partir lorsqu'un infirmier se précipita vers lui.

Monsieur Rima !

C'est moi.

Malheureusement , pensa t'il ; Il étaiit énervé d'etre retenu. Il voulait dormir. Mais lorsque celui ci appris la cause de son affolement il le suivit en courant. Une jeune femme sur un brancard le visage tuméfié et un jeune homme de 14 ans. Les brancardiers emmenerent la jeune femme et le médecin dans la salle de trauma.

-Qu'est ce qu'elle a ?

-On ne connait pas les détails. Mais on sait qu'elle a un bon trauma , il faut surveiller son état.

Le jeune médecin hocha la tete et pris la main de la jeune femme.

-Mademoiselle Lee , si vous m'entendez , essayer de me serrer la main.

Invité

Et Voila que Clairance paniquait encore parce qu'il ne voulait pas que sa soeur, celle de qui il était le plus proche, meure. Pas comme maman. Il n'y avait que quelques semaines entre les deux... Il devait apprendre à guérir ses plaies avant. Tout ce qui se passait autour d'elle était très distant. Elle ne savait plus vraiment ou elle était.

Elle avait du sang partout. Quand elle essayait d'avaler, sa salive goutait le sang. c'était salé et dégoutant. Elle avait peine à respirer ce qui n'arrangeait pas son frère.

Elle aurait aimer pleurer. Mais la douleur était telle. Qu'elle n'y arrivait même pas. Elle avait envie de partir très loin. De s'en aller au loin. À l'autre bout. Et il y eun un docteur qui finalement s'interessa à son cas. Jamais elle n'aurait penser qu'un homme aurait voulu s'occuper d'elle... Clairance paniquait et tentait de la protéger en s'imposant entre le docteur et elle.

[color:d3ea="PaleGreen"]- Je l'ai trouver dans la neige comme ca...

Des larmes chaudes coulaient sur les joues de Clairance qui avait besoin de réconfort. Il en avait toujours besoin... Le médecin parla à Mina pour lui demander si elle l'entendait. Elle pressa difficilement la main... Avec quoi l'avait-on battue pour qu'elle souffre autant.

Mina Lee serra doucement la main du docteur

Invité

Le jeune garcon , s'agitait mais le jeune médecin lui fit un doux sourire qui le calma quelque peu et il lui d'une voix douce.

-Ta soeur ne va pas mourir mais elle est trés bléssée il faut que je la soigne , tu ne veux pas aller jouer a l'ordinateur en l'attendant.

Clairance était un peu rassuré et partit avec une infirmiere. Merwan posa son regard doux sur la jeune femme et demanda aux brancardiers et infirmiers de sortir. Il se baissa sur le visage tuméfié de la jeune femme puis commenca a le désinfecter.

-Tout va bien maintenant , je vais m'occuper de vous.

Il désinfectait les plaies de sa patiente avec une grande douceur.

Invité

Mina aurait gagé que Clairance ne savait même pas ce qu'était un ordinateur... Mais le fait de découvrir un truc nouveau l'aurait probablement beau allumer son frère comme elle le connaissait. Mais elle avait peur que son frère s'attache dans des rêves de richesse que l'on pourrait jamais s'offrir. Mina était aussi persuadé que le docteur ne savait pas ce que Mina était pour Clairance et la raison pour quoi le jeune paniquait autant.

Pour sa part, la jeune femme tentait de s'accrocher à la vie malgré la douleur inhumaine qui émanait de sa jambe. Elle s'était fait battre plusieurs fois. Mais jamais elle n'avait été obliger d'aller à l'hôpital. D'ailleurs, c'était ce qui lui faisait peur.

Quand Clairance parti, des larmes chaudes coulèrent à travers les yeux enflés de la jeune femme. Elle avait besoin d'avoir un de ses frères, un des personne de sa famille près d'elle pour ne pas paniquer. Elle avait toujours eut sa famille avec elle quand son père l'avait battue. Même s'il ne comprenait pas toujours tout ce qui se passait autour d'eux...

Elle serra douloureusement la main du docteur qui désinfectait son visage massacré par la douleur. Elle ferma les yeux et crachotta douloureusement entre les dents
[color:5b83="Pink"]
- J'ai mal...

Invité

Le visage boursouflé de la jeune femme reprenait une apparence normale le jeune homme parlait doucement a la jeune femme , celle ci devait etre paniquée en sachant son frere loin d'elle. Sa douce voix la rassurai.
Jusqu'ici elle n'avait pas parlé mais elle serra doucement la main de Merwan et il posa ses beaux yeux verts sur elle. Il lui fit un sourire réconfortant.

-Je sais dans quelques minutes vous n'aurez plus mal.

Invité

Il ne comprenait pas. Ce n'était pas au visage qu'elle avait le plus mal. Son regard était redevenu vide. Ça lui arrivait trop souvent selon son frère. Elle se perdait dans ses pensées. Souvent après que son père soit venu dans la maison. Après qu'il soit passé dans son lit et qu'il l'ait battu une fois de plus. Qu'il se soit encore décider à l'abandonner comme si elle n'exitait pas. Elle ne pleurait pas. Elle ne parlait pas. Elle ne réagissait pas. Elle se réfugiait dans un petit coin que personne ne pouvait l'atteindre. Ou les coups de son père ne lui pesait plus le corps. Ou elle n'était pas alourdit par le suicide de sa mère. Elle était très loin. Son regard se ferais vitreux dans ses moments. C'était à peine si elle respirait. En plus son nez brisée l'en empêchait. Mais c'était comme si on avait couper le fil qui la reliait à la vie...

Ce que le docteur dit lui passa bien au dessus de la tête. La douleur était insupportable. Dans sa jambe et dans son ventre. Elle était morte de douleur! ne comprenait-il pas? Il s'arrangeait pour qu'elle soit présentable. Elle avait envie de prendre son courage à deux main et de lui hurler en pleine tête qu'elle voulait de la morphine pour la calmer. Sa jambe l'élançait. Et son coeur ne voulait plus suivre sa tête. Elle tentait de réfléchir mais rien n'y arrivait. Elle se sentait sombrer petit à petit dans une peur grandissant. Elle détestait les hommes. Elle n'avait jamais eut de bonne expérience avec eux. Pourquoi fallait-il qu'elle tombe sur un homme qui la soigne. Elle ferma les yeux et pleura finalement. Des larmes coulaient sur ses joues comme quand elle avait découvert le corps de sa mère, mais elle n'émettait aucun son. Elle laissait sauter cette digue.

Elle ne parlerais plus au docteur. Il ne pourrait pas comprendre. Un père incestueux, une mère dépressive, la vie à 10 dans une maison, le fait de danser nue. Son père qui attendait qu'elle revienne à la maison pour la violer et la battre. Il ne fallait pas en parler. Ce n'était pas bien.

Invité

La douleur ne partait pas . La plupart des patient n'aimait pas du tout que l'on les place sous morphine. Pourtant la douleur devait etre insupportable. Il finit de nettoyer les plaies . Puis il sortit la petite bouteille de morphine et il lui dit calmement.

-Je dois vous mettre sous morphine. Vous etes trés ouverte et je dois recoudre vos plaies.

Délicatement il perfusa la jeune femme, elle semblait plus calme a présent.
Il s'éloigna un peu de la table pour demander une gynécologue. Puis il reprit la main de la danseuse et lui sourit doucement .

-Comment vous appelez vous ?

Il lacha sa main et attrapa l'aiguille et le fil.

Invité

Mina fut soulager d'entendre le docteur parler de la mettre sous morphine. Elle n'était pas une patiente normale. Elle ne rentrait pas dans les statistique la majorité du temps. Elle avait envie de montrer à tout le monde que contre toute probabilité, elle était incapable d'être dans une marge. Elle était devenue danseuses à quinze ans et elle avait lâchée l'école à quatorze ans. Il ne fallait pas s'attendre à ce que la jeune femme soit un modèle à suivre. Elle n'était pas cela. Elle ne le serait jamais.

- Faites le... je m'en fout que vous me mettiez sous morphine. Ça serait pas la première fois de toute façon que j'en prendrais.

Il fut vrai que sous l'effet de la morphine elle se calmait. Cela avait trop souvent été le cas. Quand Monsieur était trop méchant. Quand monsieur buvait trop. Elle planait avec la morphine. Elle en consommait peu. Mais Ça l'aidait à passer à travers les viols de son beau père...

Elle avait les larmes aux yeux. La douleur était moins pire. Elle se laissait doucement planer sous la douleur. C'était au moins cela. Elle avait beaucoup moins mal et son esprit était plus calme. Beaucoup plus calme...

- Je m'appelle Mina... Mina Lee...

Murmura-t-elle les yeux fermés

Invité

La jeune femme se calmait peu a peu. Il commenca a recoudre la plaie qu'elle avait sur le bras. Doucement , sans gestes brusques. Elle ne devait rien sentir. Il la regardait de temps en temps , s'assurant qu'elle ne s'endormait pas.

-Trés bien mina , Quel age avez vous ?

Il coupa le fil avec ses dent et mit du sparadrap sur la plaie puis il s'attaqua a une autre.

Invité

Mina avancait. Elle allait toujour de l'avant. Sa mère lui avait dit qu'un grand pelleteur de nuage avait dit qu'être c'était réaliser que rien ne stagne et que tout ce qui n'avance pas recule nécessairement. Et Mina avait toujours écouter ce que sa mère disait. C'était idiot. Mais la jeune femme n'avait jamais menti à sa mère. Elle n'avait jamais désobéit et elle ne lui avait jamais cacher. Quand sa mère s'était donné la mort, Mina avait senti partir avec elle une immense partie de son enfance. Elle avait perdu beaucoup plus qu'une mère. Elle avait perdue une amie, une confidante et un compagne de malheurs. Elles avaient développer une complicité mère fille que peu de parent et d'enfant connaissaient. Toujours à demi-mot, les deux jeunes femmes se comprennait. Célia avait 17 ans de plus que Mina. C'était trop jeune pour mourir. La maison était toujours pleine d'odeur et de rire quand l'époux de Célia n'était pas la... Toutes leurs conversations était en japonais. langue que tout la petite maisonnée parlait sauf le père...

- J'ai tout juste dix-neuf ans... mais un lourd passé...

Rapidement lui passèrent en tête, encore une fois, son premier viol par son beau-père. Sa première dance. Et les images heureuses... Le piano avec sa mère. Les promenades sur le bord de l'eau avait la maisonnée... tout les bons moments avec les enfants et la mère mais sans le père...

Invité

Le jeune homme finit la derniere plaie et tresailli a sa derniere phrase.
Un lourd passé ? Que voulait t'elle dire par la ?
Il s'éloigna quelque secondes et revint avec deux couvertures qu'il mit sur la jeune patiente.

-Eh bien mina , j'ai 20 ans et je vais etre ton médecin.

Il ne préférait pas la questionner beaucoup d'accidentés l'avaient mal pris .
Il se pencha sur elle ,ses beaux yeux verts étaient pleins de douceurs.
Il regarda le petit frere de sa patiente de l'autre coté de la baie vitrée.

-Il a l'air d'etre trés attaché a toi.

Invité

Lourd n'était pas le terme exact. Mina avait un passé sombre Beaucoup trop sombre pour une femme comme chacune. Mina le savait et l'avait toujours su.

Dans le regard du médecin, elle voyait ce qu'elle avait dit avait intrigué le docteur aux yeux vert. Mais Mina s'en foutait elle restait entière avec son secret... Son secret et mystère...

La jeune femme n'en dirait pas plus. Elle se laissait planer sous la douleur et emporter par la tendresse de la morphine. Son regard croisa celui du médecin. Elle avait trop de mauvaise expérience avec les hommes pour pouvoir craquer devant des yeux verts...

- Ça ca veux dire qu'il va falloir que je prévienne Clairance que je vais rester longtemps ici... et pour lui, ca va être grave... Et pour la gardienne aussi...

Avait-il déjà prévenue sa seule amie qui restait à Mina? Clairance savait son numéro par coeur. Elizabeth était l'inverse de Mina. Elle s'était connu dans un bar de danseuse. Mais Elizabeth n'était pas comme les autres. Elle était incapable de regarder les hommes sans dégouts... Mais elle dancais.

Mina songea à ce que penserait Lizabeth... Se retrouver seule avec ses frères et soeurs pendant qu'elle était hospitaliser. Son regard croisa celui de Clairance.

-Je suis beaucoup plus d'une soeur pour lui.. Je suis comme maman...

Invité

Merwan s'assit sur une chaise doucment pour mieux regarder sa patiente.
Elle était typée et assez jolie.
Pourtant une lueur dans ses yeux la trahissait sur l'épreuve qu'elle endurait.
Il lui sourit et lui dit d'une voix douce ponctuée par un accent oriental.

-Je comprends . J'ai aussi un frere jumeau.

Il décida de continuer a poser des questions car la morphina commencait a endormir Mina.

-Dis moi, qu'aime tu dans la vie ?

Invité

Mina avait les yeux bruns. Des yeux de Terre disait-on. Des yeux sauvage. Sombre comme son âme. Des yeux humains qui en avait vu.

Mais son visage n'était pas la seule chose qui avait vu. Elle avait prouver qu'elle savait ou elle s'en allait dans la vie. Jamais elle n'avais voulu arrêter de se battre. Mais elle avait su à certain moment quand ce retirer.

Mina voyait des morceaux de sa vie... Pas toujours rose défilé devant ses yeux. Elle avait tellement de misère à songer à tout cela.

Des larmes aux yeux, elle ne s'entendit même pas murmurer d'une voix palotte...

- Quand notre mère à foutu le camps, j'ai été la pour lui et pour ses sept frères et soeurs. Je suis la plus vieille avant lui.

Des sanglots emplirent la voix de Mina. Elle revit le corps de sa mère. La mère de neuf enfant. Comment avait-elle pu se faire ca? Pourquoi les avait elle abandonner à leur beau-père violent? Tant de question sans réponces. Mina n'entedit pas la question du docteur.....

Invité

Le jeune homme fronca les sourcils.
Il se pencha sur Mina il lui sourit d'un air compréhensif et réconfortant.
Il essuya doucement ses larmes et dit.

-Il a l'air d'un jeune homme trés bien vous pouvez etre fier de lui...

Il haussa les sourcils et lui demanda en éspérant que sa question ne la blesserait pas.

-Qui s'occupe de vous ?

Invité

Mina avait beaucoup de difficulté à invoquer Célia. Sa mère. Qui S'était tuer. Pourquoi une mère de neuf enfant pouvait penser qu'ils étaient assez grands pour se débrouiller seuls?

Mina ne savait pas ce qui avait pourquoi sa mère avait fait ça. Il y avait des limites à ne pas vouloir un enfant. Non? Elle aurait du penser à ses enfants à cet instant. Mais la jeune femme n'était pas du genre. Célia avait 47 ans. Elle ne voulait plus d'enfant et c'était normal.

Mina sécha ses larmes et regarda Clairance qui l'implorait silencieusement de ne rien dire.

- Il ne fera pas les même erreurs que moi. Je le vois dans son regard. Il veut se battre pour aller plus loin. Il voudrait devenir avocat. Mais j'ai pas le gout de briser ses rêves. Il ne deviendra jamais haut dans la vie. On n'a pas l'argent pour lui payer ses études. Pour moi, c'est plus important. J'ai lâcher l'école en secondaire trois...

Mina n'avait plus envie de parler d'elle. Elle ferma les yeux et murmura...

- Qui est mieux placer que moi-même pour m'occuper de moi-même?

Invité

Le jeune homme sourit et resta silencieux un momment.
Une infirmiere entra avec un grand plateau plein de bonnes choses.
Le médecin releva doucement sa patiente en souriant doucement.
Il posa le plateau devant elle .

-Tu n'as peut etre pas faim ?

Invité

En effet, Mina n'avait pas faim. La nourriture lui soulevait le coeur depuis qu'elle était entrée dans la pièce. Mais ce n'était pas la première fois ces derniers temps que Mina avait le coeur en berne à cause de nourriture. Les odeurs de cartons de la bouffe d'hôpital étaient bien pire que celle que la jeune femme faisait. Avec difficulté, elle plaça une main devant sa bouche en espérant que la nausée parte comme par magie. Elle n'aimait pas cela. L'hôpital, la bouffe aux gouts de cartons, le désespoir de Clairance, la future colère de son demi-père. Tôt ou tard, elle devrait affronter ses démons. Elle devrait leur faire face. Mais la nausée s'accentua. La jeune femme avait une horreur profonde de la maladie, du vomi, du sang. Dans l'état ou elle se trouvait à l'instant, ce n'était pas très claire. Mais elle se faisait peur. Toutes ses choses étaient associé à de mauvais souvenir pour Mina. Sa mère qui était malade dans sa tête. Les fois ou Mina avait vomi parce qu'elle était tombée enceinte. Le sang de sa mère qui coulait sur le carrelage. Elle regarda le médecin. D'une petite voix, elle demanda...

- J'ai pas faim... éloigner cela de moi...

Invité

Le médecin compris et éloigna le plateau puis il se laissa retomber sur la chaise a coté du lit d'hopital.
A présent le visage de Mina n'était gonflé mais rougi par les larmes qu'elle avait versé .

-Je comprends , je suis malade , j'ai la mucovisidose. J'ai vécu le trois-quart de ma vie a l'hopital.

Il lui sourit et remit le coussin de la jeune femme en place.

-Tu ne devrais pas rester ici longtemps , mais il faut etre sur que tu ne risque rien chez toi...

Invité

Mina ne voulait pas que le médecin dise qu'il la comprenait. Il avait beau être malade de naissance, il ne pouvait pas aux yeux de la jeune femme comprendre à quel point s'était dur pour l'orgeuil de Mina de se voir diminuer par un viol. Un viol parmis tout ceux qu'elle avait subit. Subit en silence en faisait comme si cela n'importait peu. Comme si ce n'était que du sexe. Comme si c'était normal que son beau-père lui enlève à se point l'envie de vivre.

Elle connaissait cette histoire. Ces notes avaient commencer leur chute dramatique quand son père était venu dans son lit. La chute avait épargner seulement les cours de mathématique et d'art. Les seuls cours qu'elle passait. Et puis, elle avait lâchée l'école parce que ça ne menait à rien que de rester coller. Mina regarda le docteur. Dans ses yeux, il y avait de la haine et de la colère. Elle murmura.

- Non! Vous pouvez pas comprendre. Personne peut comprendre ce que j'ai vécu!

Si elle aurait pu hurler à tue-tête, elle l'aurait fait. Personne ne pouvait comprendre ce qu'elle avait vécu. Sans l'avoir vécu. Elle n'avait pas peur de l'hôpital. Elle avait accompagner sa mère à chaque accouchement. Elle avait été à tout les rendez-vous avec elle. Elle connaissait par coeur l'étage de maternité, gynécologie et pédiatrie. Ce qui lui faisait peur c'était d'abandonner Clairance. C'était la colère de son père. C'était le fait que son violeur courait encore. Elle regarda le docteur avec des gros yeux. Non. Elle ne voulait pas retourner à la maison. Elle ne voulait pas. Elle hochait négativement la tête. Encore une fois, son regard changea du tout au tout. C'était un regard d'enfant. La petite fille en Mina. Elle dit.

- Non. Non. Non! Je retourne pas chez moi. Jamais. Jamais.

Clairance à travers de la vitre paniquait. Il connaisait le genre de crise que sa soeur faisait. Par moment. Mina avait son age. Par moment, Mina était violente. Il allait protéger sa soeur