Pause? Vous avez-dit pause?! [ Burke, libre]

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Cristina Yang entra dans la salle de repos exténuée. Elle jeta ses chaussures à travers la pièce vide et elle grimpa sur le lit pour s'y allonger sur dos. Elle prit sa tête entre ses mains et soupira. Elle n'arrivait pas à mettre la main sur Meredith et dieu seul savait à quel point elle avait besoin de lui parler, elle était en rupture avec Burke depuis 2 jours et malgré les apparences, elle ne semblait pas s'en remettre et elle venait de sortir du bloc après 10heures d'opérations.

* Coucher avec mon titulaire c'était l'idée la plus géniale que j'ai jamais eu! *

Elle soupira. Elle ferma enfin les yeux, histoire d'essayer de remettre son esprit en place. Elle avait envie de plus de bistouri, plus de scalpel, plus d'opération, plus de Meredith et plus de Burke...Mais à cette heure précise de la journée, elle n'avait plus droit ni au scalpel, ni au bistouri, ni à sa personne et encore moins à Burke...

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Preston se dirigea vers la salle de repos, bien décidé à piquer un petit somme. Il avait passé une très longue journée, et le manque de sommeil se faisait sentir.

Il poussa donc la porte et son regard tomba sur des chaussures, laissées négligemment en travers de la pièce. La lumière était éteinte, mais la porte qu'il n'avait pas encore refermée laissait entrer un rayon lumineux. Preston y voyait en tout cas assez clair pour reconnaître immédiatement les chaussures de Cristina.

Il n'avait pas besoin de lever les yeux pour savoir qu'elle se trouvait sur le lit du haut.

*Bon... pour le repos, j'crois qu'on repassera... *

Preston referma la porte, plongeant la salle de repos dans l'obscurité, et s'asseya sur le lit du bas. Un lourd silence pesait sur la pièce, et le chirurgien ne savait pas quoi dire pour le rompre. Il décida qu'il ne valait mieux pas parler de leur rupture, ni de ce qu'il s'était passé la veille, lorsque la jeune femme était passée le voir. Il se décida finalement à lui parler, sur un ton le plus tétaché possible, malgré la situation.

C'était bien le bloc?

Ca, au moins, c'était un sujet sûr. Preston aurait pu parler chirurgie pendant des heures, et il savait que c'était le cas pour Cristina également. Il l'avait furtivement vue entrer dans le bloc 1 dans la matinée, et il avait essayé de la chasser de son esprit pendant toute la journée... mais en vain. Il n'aimait absolument pas ne pas avoir les choses sous contrôle, et le fait de ne pas pouvoir contrôler ses propres pensées l'exaspérait.

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Cristina vit soudainement une lumière l'éblouir. Elle ferma les yeux, repensant à la première fois avec Burke, dans cette salle précise. Elle redressa la tête mais la porte s'était déjà refermée, elle ne pu donc pas voir son interlocuteur. Elle se recoucha et referma les yeux. C'est alors qu'elle entendit une voix, pas n'importe quelle voix, non... C'était celle de Preston Burke, reconnaissable parmis mille autres. Elle attendit un court instant avant de répondre.

* Je rêve ou bien il est vraiment partout?! *

... Oh, c'était bien. Très belle opération réalisée par le docteur Shepherd, il a littéralement enlevé un bout de la colonne vertebrale de cette fille.

Elle se redressa, enjouée par ses paroles alléchantes.

C'était vraiment superbe.

* J'étais douée sur ce coup là!*

Elle se recoucha, laissant à nouveau le silence regner. Elle ne savait pas si oui ou non elle voulait lui parler. Il avait décidé que ça se finisse, tant pis pour lui. Elle avait à la traiter en tant que titulaire, même si ses sentiments ne voulaient pas de ça.

Et vous docteur Burke? Opérations interessantes?,lui dit-elle plus neutrement.

Mieux valait parler de leur sujet commun favoris...

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Preston écouta Cristina parler de l'intervention qui l'enthousiastait tant, toujours assis sur le lit du bas, un petit sourire aux lèvres. Ils partageaient cette même passion, et peu de gens comprenaient que l'on puisse être si heureux de parler d'un pontage coronarien, ou de l'ablation d'une partie de la colonne vertébrale d'une patiente! Mais eux se comprenaient, et ce n'était pas pour rien que le chirurgien aimait cette belle brune, c'était certain...

*Certain, mais dangereux...*

Le blanc que Cristina avait laissé planer sur la pièce ramena tout de même Preston à la réalité. Il avait cogité toute la nuit, et avait pris la décision d'expliquer son choix à Cristina. Il lui devait bien ça; elle avait le droit de savoir... mais pas forcément toute l'histoire. Il ne savait pas s'il aurait le courage ou l'envie de lui raconter ses peines de coeur passées dont il avait honte, et qu'ils ne jugeaient pas dignes d'un grand chirurgien comme lui, et il avait été incapable, en toute une nuit, de planifier exactement la conversation qu'il avait prévu d'avoir avec Cristina.
Alors, quand elle lui demanda s'il avait eu des opérations intéressantes, Preston n'avait pour une fois pas l'esprit à parler chirurgie.
Lorsqu'il avait quelque chose en tête, il n'aimait pas tourner autour du pot, même s'il lui était parfois très difficile d'aller droit au but... notamment lorsqu'il s'aggissait de parler de ses sentiments...

Il savait qu'il devrait se lancer et, sans répondre à la question de Cristina, il se leva et resta debout, face au lit du haut; il distinguait la silhouette de la jeune femme, dans l'ombre, mais était incapable de percevoir l'expression de son visage.

Cristina... Je ne t'ai pas tout dit. Je n'ai pas envie d'étaler ni ma vie ni mes déboires amoureux, tu me connais assez bien pour le savoir, mais je crois que je te dois au moins cette explication.

Il marqua une courte pause, cherchant les mots justes, sans vraiment les trouver. Oui, il lui dirait une partie de la vérité... mais une partie seulement...

Je ne voulais pas cette pause entre nous pour mieux me concentrer sur l'hôpital, et mon boulot de chirurgien. Je la voulais parce que je ne voulais pas reprendre un risque que je regrette d'avoir pris, il y a quelques années.

Preston baissa légèrement son regard, déçu de s'être laissé déstabiliser par ses sentiments, lui qui ne jurait que par la logique et le sang froid.

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Cristina attendait la réponse du chirugien. Elle sentit Burke bouger sur le lit du dessous. Elle su alors qu'il s'était levée. Elle se demanda si il allait partire de la chambre et la laisser comme ça, sans réponse.

* Burke ne fuit jamais! Il peut pas avoir changer comme ça! Ce serait vraiment misérable...*

Elle attendit que quelqu'un parle. Le même silence venait de retomber dans la salle de repos. Cristina haussa les sourcils et afficha un air anxieux sur son visage froid. C'est alors que Burke prit la parole. Il lui dit qu'il lui devait bien une explication pour cette misérable pause. Cristina s'attendait à devoir écouter toute sa vie, chose qu'elle detestait vraiment.

* oh non j'ai pas besoin de savoir tout ça Burke! S'il te plait, pas de confidance!*

MAis Burke ne dit rien. Ou du moins pas trop, et elle aima ce choix. Il était comme elle au fond. Du moins, il la comprenait. Burke lui expliqua en quelques phrases qu'il avait peur de s'engager à nouveau. Cristina afficha un air mépriseur et sur son visage.

* Non mais je rêve. *

Georges a loupé une ablation de la rate il y a 3 mois, il avait bossé dessus des heures et des heures, et pourtant aujourd'hui il en a refait une et elle était bien, Certes pas aussi bien que celles que je fais, mais bien quand même! Il a dépassé sa peur d'ablation de la rate!

Sur ces paroles elle se redressa elle aussi du lit du dessus.

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Maintenant que Cristina s'était redressée, Preston distinguait un peu mieux les traits de son visages, sans en voir les détails pour autant. Il la reconnut très bien dans cette réponse... ou plutôt dans cette non réponse. Preston baissa un moment les yeux, laissant de nouveau tomber un lourd silence sur la salle de repos. Il commença à regretter de lui avoir expliqué le pourquoi de leur pause, même s'il l'avait fait à demi mots. Les sentiments, on n'en parlait pas, on les vivait. point. Alors pourquoi avait-il eu besoin de lui raconter tout ça?!

Il avait pris un gros risque en se dévoilant ainsi, et il s'était abaissé à lui dire quelque chose dont il n'était vraiment pas fier. Et il y avait de quoi! Il comprenait bien le refus de Cristina d'en parler, et il se dit qu'il aurait dû en faire autant.

*Mais je n'aurais pas pu dormir tranquille si je ne lui avais rien dit...*

Preston releva les yeux, et les garda un moment plantés au fond de ceux de la jeune femme. Il s'était habitué à l'obscurité et, ses yeux s'étant adaptés, il arrivait maintenant à voir presque normalement les yeux de Cristina. Le chirurgien aurait voulu effacer toute cette scène, et ne jamais entrer dans cette salle de repos.

*Je suis Preston Burke, le meilleur chirurgien de la côte! Qu'est-ce que je fais à parler de se que je ressens à une interne dans une salle de repos?!*

Preston fit alors un gros effort pour retrouver sa carapace qui, d'ordinaire, ne le quittait jamais. Il dit alors à Cristina, sur un ton neutre qui contrastait tout à fait avec celui qu'il avait utilisé, quelques instants plus tôt:

Je voulais juste que tu le sâches.

Preston recula un peu du lit, puis il se dirigea vers la porte. Il posa sa main sur la poignée et ajouta, alors qu'il allait l'ouvrir:

Oh et... Tant mieux pour O'Malley. C'est bien.

Ces dernières paroles étaient une façon pour lui de changer définitivement de sujet, et de quitter le ton des confidences dont il se voulait d'avoir utilisé.

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Malgré ses aires mépriseurs et arrogants, Cristina ressentait quelque chose pour Burke. Elle le vit se lever et aller vers la porte. Elle le connaissait très bien. Elle avait vécu avec lui et elle l'aimait encore. Elle voulu garder sa froideur mais quelque chose lui dit que c'était le moment d'avoir une réaction. Elle trouver pitoyable que Burke l'ait quitté pour cette raison car tout comme l'histoire de l'ablation de la rate et Georges, il fallait vaincre ses peurs. Et c'était Preston Burke, il se devait de vaincre ses peures.

* Je peux pas le laisser partire comme ça... Je suis devenue trop gentille avec tous ces autres internes compatissants. Berk, ça me déprime.*

Attends, Burke!

Elle s'assit sur le lit du dessus, laissant pendre ses deux jambes dans le vide. Elle regarda Burke droit dans les yeux, et avec un air un tout petit peu plus compatissant elle lui répondit.

Tu sais Preston... Je comprends.

Elle venait de faire un effort surhumain elle ne pouvait pas croire qu'elle venait de dire ça. Tant de compassion la dépitait d'habitude. Elle garda son air neutre et fixa Burke, attendant de savoir si celui-ci reviendrait vers elle ou quitterait vraiment la pièce.

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Cette réaction surprit profondément Preston. Il connaissait très bien Cristina, et savait combien cet élan de compassion lui coûtait. Il resta un moment silencieux, encore étonné de ce qu'elle venait de faire, sans n'en laisser rien paraître, évidemment. Son regard profond était comme attiré inlassablement par celui de Cristina, dans lequel il avait cru voir passer une lueur de tendresse. Décidément, elle n'arrêterait jamais de ne surprendre...

*Une femme comme ça j'ai p't'être pas le droit de la laisser passer...*

Mais le chirurgien repensa alors à la raison pour laquelle il avait pris cette décision. Que se passerait-il s'il s'attachait trop à elle? Et si un jour elle décidait de tout arrêter? Non, il n'était pas prêt à prendre le risque de mettre en danger son travail de chirurgien pour une histoire de coeur. Car il savait grâce à son experience qu'il paierait cher si cela arrivait. Lorsqu'il s'était séparé de la femme qu'il amait, plusieurs années auparavant, Preston avait mis un bon bout de temps à recouvrer toutes ses capacités de chirurgien, et cela l'avait beaucoup affecté. Beaucoup trop. Et si ça arrivait encore une fois, Preston n'était pas sûr d'arriver à surmonter cette épreuve, et à retrouver le chirurgien qu'il était. Or la chirurgie était toute sa vie... Etait-ce vraiment un risque à prendre?

Preston s'approcha de Cristina, sans quitter son regard. Il se plaça juste en face d'elle, et cette soudaine proximité lui rappela tous les moments qu'ils avaient passés ensemble, très proches...

Merci.

Sans savoir alors pourquoi, ni avoir réfléchi à ce qu'il faisait, Preston caressa la joue de Cristina avec sa main droite. C'était une caresse sincère et tendre, mais sans manières, sans effleurement inutile. Non; juste sa main qui glissait doucement sur sa joue pure et lisse, simplement, naturellement.

Preston se retourna ensuite et se dirigea de nouveau vers la porte, sentant avec colère que, alors qu'il avait enfin réussi à trancher au cours de la nuit dernière, il n'était de nouveau plus sûr de ce qu'il voulait faire avec Cristina. Après tout, elle valait peut-être la peine de mettre sa carrière en danger...

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Burke n'afficha aucun sentimnet sur son visage froid. Il n'était certes pas aussi froid que Cristina mais il fallait dire que dans son genre il était pas mal non plus! Preston s'approcha de Cristina, celle-ci garda son visage neutre, tout en haussant ses sourcils, montrant ainsi un peu ses sentiments. Elle ne savait pas si elle voulait quitter la pièce et l'oublier ou alors lui sauter littéralement dessus. Cristina ne bougea pas et ne fit simplement rien. Burke émit de paroles et posa sa main sur la joue de Cristina. Elle tourna tout d'abord la tête mais la ramena très vite. Elle saisit la main de Burke qui était posée sur sa joue et elle la caressa doucement, regardant avec attention les mains de dieu de Burke. Elle le reregarda dans les yeux.

* Qu'est-ce que je fais?! Je ne fais jamais deux fois les mêmes erreures, je suis Cristina Yang! A moins que je n'ai jamais comis d'erreurs tout simplement comme à mon habitude et que ce soit réellement lui celui que je veux...*

Preston retira sa main de la joue de Cristina. Celle-ci ne lâcha plus son regard, comme un appel envers Burke.

* Je ne recule jamais, je n'ai jamais de doutes, jamais. Alors qu'est-ce que je fais là?! Cristina bon sang! *

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De longues secondes se passèrent pendant lesquelles Preston et Cristina restèrent face à face, immobiles et silencieux. Leurs regards ne se quittaient plus, et Preston se demanda comme elle avait pu, en l'espace d'une seconde, capter toute son attention et lui imposer cette immobilité.

Lorsque Cristina avait posé sa main sur celle du chirurgien, Preston sut ce qu'il voulait; ou plutôt celle qu'il voulait. Il la voulait, elle. Il voulais Cristina. Il n'y avait plusde doute à avoir, Preston avait fait son choix, et il ne reviendrait pas en arrière. Lorsqu'il prenait une décision, elle était réfléchie et résonnée. Et c'était sûrement la première fois qu'il prenait une décision sans tout à fait savoir où elle le mènerait dans les années à venir. Mais tant pis, il avait fait son choix... et décidé de prendre le risque.
Soudainement envahie par une passion fiévreuse, Preston prit délicatement et fermement à la fois le visage de Cristina entre ses mains, et l'embrassa.
Puis il fit glisser sa main droite dans le creux du dos de la jeune femme, et l'attira vers lui. Il la regarda alors au fond des yeux une pleine seconde, puis il l'embrassa de nouveau, avec une fougue et une passion redoublée.

Ca y est, il avait fait son choix... et il avait mis le temps! Même s'il était très incertain quant à son futur avec Cristina, Preston ne pensa plus à rien quand il sentit les lèvres de la jeune femme contre les siennes.

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Le silence. Quoi de plus beau et de plus stressant? Le silence c'était comme un arrêt du temps. C'était beau mais ça faisait peur. Burke ne bougeait pas et n'émettait aucun son. Cristina, elle aussi, ne bougeait pas d'un centimètre et ne disait plus rien. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait, ni ce qui était bon pour elle. Elle avait besoin de se faire mener et que quelqu'un fasse toujours le premier pas pour elle. Elle avait besoin de Lui.

Cristina se fit soudainement embrassée, elle n'avait pas besoin de chercher à comprendre quoi que ce soit ni à se poser de questions ni à chercher à être la meilleure pour une fois. POur une fois, l'arrogante et orgeuilleuse Yang attendra.

Elle se laissa envahir par la l'amour que Burke lui offrait. Elle regarda Preston dans les yeux, un regard neutre et des sourcils relevés que seul Burke pouvait comprendre...

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Ce regard, Preston le connaissait et il aurait pu le reconnaître entre mille. Il en connaissait très bien la signification, et y répondit par un petit sourire en coin -le premier depuis qu'il était entré dans la salle de repos.
Une lueur nouvelle illumina son regard et, une fraction de seconde plus tard, Preston embrassait de nouveau la femme qu'il aimait. Ses mains habiles et connaisseuses parcouraient avec délicatesse et envie le corps de la jeune interne; mystère et tendresse se mêlaient aux baisers de Preston, qui emmena Cristina vers le lit du bas.
Là, il l'allongea avec soin et déposa ses lèvres le long de son ventre, remontant doucement...
Mais le bipper du chirurgien vint l'interrompre, en émettant une sonnerie stridente que Preston fit taire d'un geste rapide, sans cesser d'explorer le délicat corps de Cristina, avec toute la force et tendresse dont il savait faire preuve.

*C'est pas mon bipper qui va m'arrêter...*

Preston s'allongea à son tour sur le lit, et mit ses mains entreprenantes sur les hanches de Cristina, en faisant toujours attention à ne pas peser sur elle. Il l'embrassa de nouveau, mais son bipper sonna encore une fois. Cette fois, Preston y jeta un coup d'oeil et vit qu'il était appelé d'urgence au bloc. Il ne pouvait pas faire autrement que d'y aller...
Il resta un court instant immobile, son regard profond et sombre plongé dans celui de Cristina, puis lui donna un dernier baiser, plus sauvage et doux que tous les autres; Le devoir l'appelait, il devait y aller.
Il savait que Cristina comprendrait, même s'il aurait aimé plus que tout poursuivre cet instant délicieux.
Preston adressa un regard qui en disait long à Cristina, avant de se relever. Il arrangea rapidement sa blouse et se dirigea vers la porte pour sortir de la salle de repos et rejoindre le bloc. Juste avant de sortir il se retourna, et ajouta à l'intention de Cristina, le même petit sourire charmeur et mystérieux en coin:

Ce n'est que partie remise...

Puis il se retourna et fila hors de la salle, vers le bloc où il était attendu.

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Cristina se sentit pleine d'un bonheur intense. Elle se sentit en sécurité, un sentiment magique et si rare pour elle. Elle ne fit simplement plus rien. Elle se laissa faire par l'homme qu'elle aimait, décidemment cette salle de repos en aura vue beaucoup! Elle entendit alors le bipper de Burke sonner.

* Ils peuvent pas attendre un peu avant d'avoir un accident?*

Mais Burke ne se soucit pas de son Bipper, chose que Cristina ressentit comme un compliment, c'était elle avant son bloc. Elle était fière de valoir plus qu'une opération. LE bipper resonna à nouveau, cela devait être serieux. Burke l'embrassa et lui dit qu'il y allait. Elle le regarda s'en aller, n'ayant rien à ajouter pour se faire comprendre, ce soir elle rentrerait chez Burke et non plus dans son appartement bordelique. Elle en savait pas ce que cela voulait dire à part qu'elle l'aimait.

Elle resta allongée sur le lit du bas, elle inspira et soupira, lassée, comme si l'air était différent quand Burke n'était plus dans la pièce. Elle qui redoutait tant de s'attacher venait de faire un grand pas vers sa peur.

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[ meilleur topic de tous les temps terminé xD bravo part'naire! mdrr ]