La chance est là pour certains, pour d'autres non [E]

EVENEMENT

C'était un jeudi, vers les coups de 22h50. Aileen n'avait pas encore quitté l'appartement de Keanan, mais elle revoyait Elric. Différemment certes. Celui ci voulant la voir revenir à leur studio, lui proposa une invitation au restaurant. Dans un premier temps, elle avait refusé, mais finalement, elle avait cédé. Céder pour lui donner une dernière chance, même si pendant une année et demie elle avait du faire preuve de patience face à sa violence. Pourquoi acceptait elle tout cela ? Aileen n'était pas masochiste.

Elle avait juste rencontré Elric dans une période sombre, et il avait été sa chance de vivre à ce moment là. Elle avait beaucoup de reconnaissance envers cette personne, et elle se devait redevante tout le temps. Ils allèrent donc un restaurant japonais, pour le plaisir de Aileen, dans Seattle. Le temps était là, bon et agréable. Il n'y avait pas de vent, il ne faisait ni lourd, ni trop froid. Le début du repas fut très sympas, mais se finit très vite mal. Finalement les deux ne s'entendaient plus du tout, ils n'était pas fait pour vivre ensemble plus de trois ans. Elric ne supportait pas qu'elle était allée plusieurs semaines chez quelqu'un, un homme biensur. Finissant le repars en froid, les deux jeunes personnes reprirent la voiture de Elric pour que chacun rentre chez soi.

Aileen se mit derrière, pour une raison bien précise, ne pas être près de lui. Elle se mit donc à l'arrière, à la place opposée du jeune homme. Ne faisant plus attention à rien du tout, elle ne percuta pas du tout que celui ci ne respectait pas les limites de vitesse et qu'à cause de ça, tout basculerait immédiatement. Une camionnette percuta la voiture d'Elric de côté et sur l'avant de l'engin. Tout se passa très vite, Aileen n'avait pas prévu, elle poussa des hurlements quant elle perdit connaissance. L'accident avait eu lieu au centre ville de Seattle devant une foule assez spectaculaire.

Les secours arrivèrent vite, et les trois corps inertes furent emmenés à Seattle Grace Hospital. Malgrés qu'elle soit inconsciente, Aileen avait eu la chance de sa vie. Elle n'avait presque rien reçu, grace à sa position dans la voiture, à part des contusions et quelques fractures, tout ça n'était que bénigne. Pour Elric c'était très différent... Les gens avaient tous un destin, bon ou mauvais, venant rapidement ou lentement. Certains avaient une chance, d'autres non. La vie est parfois cruelle...

Ce jeudi là, Rob était de garde. Cette garde, à vrai dire, ne l'enchantait guère. Comme d'habitude, il allait devoir remplir ces satanés dossiers toute la nuit qui l'attendaient sagement à l'accueil. Les postes de nuit étaient de toute évidence les plus difficile à gérer. La fatigue, d'une part jouait un rôle primordial ; il fallait résister à cette tentation, et faire en sorte que Morphée n'arrive pas par surprise. Et puis, les nuits semblaient longues et terriblement ennuyeuses. Les patients se faisaient rares et les seuls cas réellement interressants étaient réservés soit aux internes de deuxième année, soit aux titulaires. Autant dire que Rob était pressé de terminer sa première année en tant qu'interne pour entamer sa seconde et pour à son tour soigner des cas interressants. Cette soirée là, a priori complètement banale, avait commencée comme à l'accoutumée, par un café pris rapidement dans la salle de repos. Après avoir récupéré ses dossiers à l'accueil, il décida de faire un petit tour de l'hôpital. La soirée qui s'annonçait allait être longue ; autant en profiter pour se détendre avant de commencer la lourde tâche. Il se dirigea vers les urgences, service qu'il n'avait pu encore visiter par manque de temps. Malgré l'heure tardive, ce service était toujours surmené de travail, les personnes partaient et venaient et la salle d'attente ne se vidait jamais. Les cas les plus bénins patientaient sur les chaises inconfortables de l'hôpital et devaient attendre qu'un medecin se libère. Parfois ils se faisaient doubler par une personne souffrant d'une pathologie plus grave et râlaient dans leur barbe. Le service des urgences était rythmé par les sirènes des ambulances, les pas rapides des médecins ainsi que par les brancards qui résonnaient dans le long couloir. Un spectacle pour le moins pathétique s'étalait devant ses yeux ; Des personnes se lamentaient, d'autres pleuraient.

Quoiqu'il en soit, une atmosphère lourde régnait dans ce service. Rob fut arraché à ses pensées par un brancard qui entra en fanfare dans le service des urgences. Les ambulanciers hurlaient et demandaient au plus vite une équipe de medecins. Apparemment un accident de voiture avait eu lieu et avait causé pas mal de dégâts. Rob s'appretait à partir, considérant qu'il n'était pas à sa place , lorsqu'il entendit quelques bribes d'une phrase , prononcées par un ambulancier, qui le glaçèrent sur place :

" Elle s'appelle Aileen ... ous avons trouvé ses papiers d'ide..... dan.... oiture accidentée "

Aileen n'était pas un prénom courant, loin de là même. Rob se retourna subitement et se dirigea vers le brancard, d'un pas incertain , effrayé par ce qu'il pourrait éventuellement voir. En s'approchant, il parvint à identifier la jeune femme accidentée. C'était bel et bien Aileen Densprei, la jeune femme qu'il avait rencontré il y a quelques jours et qui allait être sa collègue. Rob ne put s'empêcher de faire un pas en arrière, horrifié .Il s'approcha à nouveau des medecins qui l'avaient prise en charge et leur demanda, avec une voix qui trahissait son inquiétude :

" Comment va-t-elle ?

Ce soir là Kate était encore de garde, elle commencer vraiment en avoir marre. Ké trouvait que les nuits de gardent étaient bien trop longues et sinistres, surtout quand elle restait seule à triller ses papiers dans son coins et qu'elle voyait des médecins défiler devant elle, sans même y préter attention. Mais cette nuit-là n'était pas différente, elle avait toujours des fiches à trier, des infirmiers et d'autres internes qui passer sans la regarder. Mais cette fois-ci Kate ne voulait pas se laisser abattre, donc elle décida de laisser tomber ces fiches et de faire un petit tour de garde dans l'hôpithal. Elle prit l'ascenseur et descendit au premier étage. Ké traça tout droit en avança d'un petit pas bondissant. Le premier étage était désert, il n'y avait que la secrétaire, quelques interne et infirmières et infirmiers qui se baladaient. La salle d'attente était remplit de monde, il y avait plusieurs cas, des cas plus ou moin grave, s'était toujours pareil. mais kate se dit que l'hôpithal est prévisible, surtout la nuit. Il y a toujours des choses différentes, il y a de grosses gastrops, des apindicites,et aussi des choses qui n'ont aucun interrer mais qui viennent can-même attendre... L'hôpithal est plein de cas désespérer, qui font enrager tous les internes prmières année, car ce n'est qu'à eu qu'on donnent ces taches là. Bref, Kate fit un détour et se dirigea vers l'entrée des ambulance, pour voir si au min il y aurait des cas interressants. Elle avança vers la porte et elle vit à côté d'elle quelques mètre un peu plus loin Rob, un internes en psychiatrie qui apperement était dans la lune. D'un seul coup une sirène retentit et les ambulancier arrivèrent en sortant du camion une jeune femme et un homme. Kate avait peur de déranger, mais elle prit sur elle et alla voir pour savoir si elle pouvait aidée. Ké avança vers les blésser et l'ambulancier glacer jusqu'au sans dit, que la jeune femme s'appellait Aileen et qu'ils avaient touver ses papiers d'identiter dans la voture accidenter. Alors c'était un accident de voiture se dit Kate, puis Rob arriva vers la blesser, apperement il connaisait cette jeune femme. Ké n'avait jamais entendu de Aileen, appart une nouvelle infirmière qui était arriver cet année. Elle avait vaguement entendu parler d'elle. Il ne lui était pas passer par l'esprit que ça pouvait être elle, mais elle se dit que dans un hôpithal il fallait tout envisager. Puis en voyant son visage et en raccordant ce qu'on lui avait dit, elle en déduit que la Aileen qui était blesser, était aussi une infirmière de l'hôpithal. En regardant à côté d'elle elle vit Rob qui était tout térrifier en voyant Aileen, il devait la connaitre lui aussi pensa Kate. Puis il demanda à son médecin, si elle allait bien. Mais Kate prit les devant et dit à son ami:

_Ca va aller Rob !

Les ambulances arrivent, dans un bruits annonçant une nouvelle apocalypse. Les sirènes hurlent à m'en percer les tympans. J'accoure sur le parking, tandis que les trois véhicules se mettent en place. Celui auquel je suis asigné ouvre brusquement ses portes, tandis que les ambulanciers descendent le brancard. Une jeune femme, faisant partie de l'equipe, est à cheval sur un homme, lui faisant un massage cardiaque.

"Carambolage. Homme conduisant la voiture heurtée. Trouvé en arret sur les lieux. On a commencé le massage il y a 12 minutes.
-O.K. on l'emmène en salle de réa n°2."

Je dissimule tant bien que mal un baillement. Ma garde a était longue, et n'est probablement pas encore terminée. Le brancard est emmené dans la sallé de réa, placé à coté de la table d'examen situé au centre de la pièce.

"On soulève."

Le patient est transferé du brancard à la table d'examen. L'ambulancière se redresse, attendant que quelqu'un prenne le relais. Je fais signe à une infirmière qui, à son tour, commence le massage tandis que les ambulanciers quittent les lieux.

"Branchez l'ECG, apportez le chariot de réa. J'intube. Tube de 8."

Je me met au dessus de son crane, penchant légérement sa tête en arrière, et introduit doucement le laryngoscope dans sa bouche, poussant la langue de mon chemin.
Je visualise les cordes vocales. Merde. J'y vois rien.
J'essaye d'introduire le tube, doucement. Rien n'y fait.
Pendant ce temps, l'ECG a était placé. Il est en arret.
Merde...merde...merde...

Docteur...

J'essaye de bien visualiser...j'essaye de placer ce fichu tube...

Docteur...

Allez...

Docteur!
Quoi?
Vous perdez du temps...faites une trachéotomie.
Je...oui, bien sur.

Je retire le tube et le laryngoscope, avant de prendre le scalpel que l'on me tend. Doucement, j'insise au niveau de la gorge, un peu de sang se dégageant de cette nouvelle plaie. Je place en vitesse la tubulure et la fixe avec le sparadrah.

On balonne.

L'insuflateur manuel est placé, et une infirmière s'active.
Bon...il faut le réanimer, maintenant...

Aileen avait été brillement réanimé par un médecin à moitié endormi, qu’est ce que ca aurait été si jamais il avait été totalement réveillé. Ce n’était pas le tout qu’elle soit réveillée, il fallait maintenant arranger son cas, quelques hémorragies internes et un probable traumatisme crânien. De plus, un autre homme était blessé : le chauffeur de la camionnette, quand à Elric, il se trouvait toujours sur place, les secours étaient dans l’incapacité de le bouger mais finalement c’était peut être mieux pour lui parce qu’au SGH la situation n’allait pas être mieux.
Sans prévenir, la partie du Seattle où se trouvait l’hôpital, subit un black out, dommage, l’électricité s’éteignit, quelques personnes paniquèrent mais bien sûr les médecins savaient qu’il y’avait des générateurs de secours…La lumière se ralluma effectivement mais seulement pendant 5 minutes, en effet les générateurs n’avait pas été changé depuis 10 ans et était hors normes par rapport au voltage actuelle demandé. Le SGH tomba dans le noir…
Certaines personnes se retrouvèrent bloqué derrière des sas à porte électrique.

Rob était à présent complètement abasourdi par le tableau désolant qui s’étalait devant ses yeux. La jeune femme avec qui il avait fait connaissance quelques jours plus tôt était à présent inerte, sur un brancard rigide, sur lequel personne ne désirait être à sa place. Rob ne savait comment réagir ; si cela avait été une patiente inconnue, il aurait réagi normalement, du moins comme un medecin devait réagir, mais là qu’il le veuille ou non, Rob était impliqué émotionnellement. C’était une de ses collègues qui avait à présent besoin d’aide , ce n’était donc pas le moment de la laisser seule. Si Rob avait été à sa place, il aurait aimé qu’elle soit à ses côtés. Certes, l’épreuve était difficile, mais il se devait de la surmonter. Pendant plusieurs mois, il s’était entraîné à garder une certaine distance avec les patients, à ne pas se laisser submerger par l’émotion, il devait en faire de même et faire comme si c’était une patiente commune qu’il ne connaissait pas. Rob essaya de faire en sorte que sa respiration redevienne normale , il inspira puis expira de l’air jusqu’à ce qu’il se soit totalement calmé. Mais tandis qu’il s’approchait du brancard où était Aileen, les lumières du SGH s’éteignirent une première fois puis se rallumèrent quelques instants après. Depuis qu’il était arrivé au SGH, il n’avait jamais encore expérimenté ces petits désagréments techniques. Ce n’était, de toute évidence, pas ce jour-ci qu’il aurait voulu faire ce genre d’expérience. Quoiqu’il en soit, des générateurs de secours permettaient de faire en sorte que l’électricité soit maintenue. Heureusement, s’était-il dit, sinon, tous les appareils auxquels étaient branchés les malades ne fonctionneraient plus. Rob s’avança alors vers le brancard et proposa d’emmener la jeune femme au bloc. Rob se pressa d’aller appeler l’ascenseur, pour qu’ils puissent brancard à l’étage voulu. L’ascenseur arrivé, il aida les ambulanciers à placer correctement le brancard, pour gagner un maximum de place. La présence de Rob dans l’ascenseur n’était certes, pas nécessaire, mais ce dernier préférait s’assurer que tout se passait bien. Un médecin était également dans l’ascenseur, histoire de veiller si le rythme cardiaque de la jeune femme était toujours constant. Rob appuya sur le bouton et les portes de l’ascenseur se refermèrent sur elles-mêmes. Mais à peine avait-il appuyé sur le bouton et que les portes s’étaient fermées, que l’électricité se coupa une nouvelle fois, sans pour autant se rallumer quelques instants plus tard. L’ascenseur s’arrêta net, et était à présent plongé dans le noir. Rob entendit des bruits sourds provenant de l’extérieur de l’ascenseur ; certains des jérémiades ou des plaintes, qu’avaient débités certains patients. Rob eut la judicieuse idée d’ouvrir son téléphone portable, histoire d’y voir un peu plus clair. Bien sûr, la lumière produite par l’appareil n’équivalait pas celle des spots du SGH. Mais elle permettait au moins de voir ce qui se passait. Rob s’éclaircit la voix, et demanda aux autres personnes présentes dans l’ascenseur, d’une voix qui trahissait sa crainte et son angoisse :

« On fait quoi maintenant … »

[HRP: Elric est encore sur place alors que j'ai fait un RP où je commençait à m'occuper de son cas?
Soit...on va dire que c'était le chauffeur de la camionnette.]

Chargez à 110! On dégage!

Les palettes sont appliquée sur le torse couvert de gel du patient. Oui. C'etait un bip. Le coeur repart. Avec satisfaction nous regardons silencieusement l'ECG. Rien de plus à dire. Le patient n'est pas pour autant tiré d'affaire. Loin de là.

Il est désormais branché sur respirateur. Il dépend de cette machine. Et...

Black out.

Les lumières s'eteignent. La pale lueur verdatre des ECG disparait. Les machines faisant fonctionner coeurs et poumons s'immobilisent.

Pour quelques instant seulement. Les générateurs de secour prenne le relais. Sauvé.

On le monte pour une IRM pour voir l'étendue de ses lésions. Pendant ce temps, reservez un bloc.

On embarque le chariot, le poussant dans le couloir où tout s'agite. Les gens sont affolés à cause de cette brève coupure de courant. Les générateurs de secours sont là pour ça, ça ne va pas s'arreter de nouveau...

...ou pas, en fait...

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